Etude de l’impact des évènements extrêmes sur les changements morpho-sédimentaires des littoraux islandais
Projets soutenus ↦ Etude de l’impact des évènements extrêmes sur les changements morpho-sédimentaires...

Etude de l’impact des évènements extrêmes sur les changements morpho-sédimentaires des littoraux islandais

Le projet EXTREMEVENT s’inscrit dans la problématique du changement climatique global qui aurait pour impacts supposés, une augmentation de la fréquence et/ou de l’intensité des évènements tempétueux extrêmes aux moyennes et hautes latitudes. Dans ce contexte, l’étude des processus morphodynamiques côtiers de la péninsule de Reykjanes (sud-ouest de l’Islande) est proposée. Elle repose sur un suivi annuel d’une douzaine de sites littoraux correspondant à des côtes rocheuses où des dépôts tempétueux de sommet de falaise (CTSDs) sont accumulés et des formes d’accumulation correspondant à des plages de blocs et des dunes. Ainsi, l’arrachage, le transport et le dépôt des CTSDs et l’érosion des plages de blocs et des dunes, sont interprétés comme des indicateurs des évènements extrêmes sur la dynamique des littoraux islandais. Des comparaisons avec les dynamiques observées aux latitudes plus basses de la Bretagne sont réalisées au travers du Service National d’Observation français DYNALIT du CNRS-INSU. Ce travail de recherche repose sur un suivi topo-morphologique annuel à partir d’images aériennes acquises par cerf-volant (KAP) ou par drone (UAV) et par mesures DGPS sur le terrain ; il repose également sur l’analyse des conditions hydrodynamiques en utilisant des données de vague et de marée mesurées. Ce projet a été demandé sur une période de 3 ans – 10 jours de terrain durant le printemps (mi-mai 2020, 2021, et 2022), afin de couvrir la plus longue période d’observation. Il s’inscrit dans la continuité du projet précédemment financé par l’IPEV pour l’année 2019. De ce projet de recherche, des valorisations scientifiques originales (articles et conférences) sur des aspects qui ne sont pour l’instant pas étudiés en Islande, et le renforcement des collaborations scientifiques et pédagogiques avec l’Université des fjords de l’ouest (University Centre of The Westfjords), sont attendus.