Habiter l’Antarctique ? Étude préliminaire : analyse anthropologique et recherche-action participative
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Habiter l’Antarctique ? Étude préliminaire : analyse anthropologique et recherche-action participative

Le projet tend à étudier la faisabilité d’une recherche pluri et interdisciplinaire au cœur des activités polaires dans les Terres et mers australes et antarctiques. Il souhaite faire dialoguer les sciences de l’Environnement, l’Anthropologie générale et la Recherche Action Participation autour de la question « Comment sont habités les espaces et les lieux protégés ? »

L’enjeu de l’étude pilote HABIT-ANT ?, qui constitue la première phase de ce projet, a pour objectif de questionner la notion « habitat » en Antarctique. Une question qui se construit notamment sur un paradoxe important qui trouve naturellement sa place dans les préoccupations contemporaines qui entourent l’Antarctique : être physiquement présent dans un espace est une expérience unique et irremplaçable, et par ailleurs, faire exister un lieu peut advenir bien autrement, par la pensée, le souvenir, l’imagination ou l’intuition.

L’étude pilote HABIT-ANT ? sera déployée en Antarctique de l’Est sous la forme d’une exploration anthropologique centrée sur différents sites et présentant une présence humaine passée et/ou actuelle.

A cette occasion, des expériences de Recherche-Action-Participative seront menées à la fois sur le site et loin de l’Antarctique, impliquant différentes parties prenantes impliquées dans l’Antarctique à travers leur travail ou leur intérêt personnel.

Le projet a pour objectif de permettre la première exploration anthropologique jamais réalisée sur une base antarctique française.

Le deuxième résultat du pilote attendu est la création d’un groupe d’étude interdisciplinaire, fondé sur les valeurs du Système du Traité de l’Antarctique, incluant différentes parties prenantes de l’Antarctique, et qui puisse se saisir de la question de recherche « Comment les espaces et lieux protégés ou à protéger sont-ils habités ? » Une des hypothèses de la recherche est que la singularité de l’Antarctique qui impose un traitement particulier permettra de nourrir la réflexion sur d’autres sites confrontés à des enjeux similaires.