Une contribution aux observations mondiales du mercure dans les terres australes françaises
Le mercure (Hg) est une neurotoxine puissante qui se disperse dans l’atmosphère à l’échelle mondiale. Les humains sont principalement exposés au mercure en consommant des produits de la mer. En 2017 est entrée en vigueur la Convention de Minamata, qui vise à limiter l’utilisation, les émissions et les impacts sanitaires du mercure au niveau mondial. Il conviendra d’évaluer l’efficacité de la Convention à diminuer (i) les émissions de mercure, (ii) les concentrations de mercure dans l’environnement et finalement (iii) l’exposition humaine au mercure. Comment la communauté scientifique peut-elle contribuer à évaluer l’efficacité de la convention et des politiques gouvernementales ?
L’objectif principal de GMOStral 4 est de maintenir la surveillance des composés de mercure et d’autres contaminants transportés à longue distance sur l’île d’Amsterdam et dans d’autres territoires des terres subantarctiques. Ces variables sont essentielles pour évaluer l’efficacité des traités internationaux et documenter la variabilité naturelle et anthropique des contaminants. Le projet GMOStral 4 est pleinement intégré aux initiatives internationales telles que le projet phare GOS4M, le réseau GAPS (initiative d’échantillonnage passif du mercure menée par Environnement Canada et Climate Change), les réseaux régionaux (SAMNET en Afrique du Sud).