SuperDARN Kerguelen
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SuperDARN Kerguelen

L’activité solaire est la source première de nombreux processus affectant l’environnement terrestre. Le vent solaire, flux permanent de particules chargées issues de la couronne solaire confine le champ magnétique terrestre dans une cavité de grandes dimensions, la magnétosphère. A l’intérieur de la magnétosphère, l’électrodynamique du gaz ionisé (plasma) est fortement contrainte par les conditions imposées par le vent solaire aux limites de la magnétosphère. Les interactions affectant la frontière de la magnétosphère se « projettent » le long des lignes de champ magnétique à basse altitude dans l’ionosphère, (la partie ionisée de la haute atmosphère), vers 300 km, principalement dans les régions de haute latitude. Ces régions constituent les zones aurorales, sortes de couronnes autour des pôles magnétiques Nord et Sud où sont observées les aurores boréales et australes, et les calottes polaires à l’intérieur de ces couronnes.

Les radars haute fréquence permettent d’étudier les mouvements de l’ionosphère. Ils émettent des ondes radioélectriques, de fréquence ajustable entre 8 et 20 MHz, qui sont réfractées dans l’ionosphère. Une partie de l’énergie est rétrodiffusée par la structure irrégulière du plasma et revient vers le radar. L’onde rétrodiffusée subit par Effet Doppler un changement de fréquence proportionnel à la composante radiale de la vitesse du plasma. Afin de mesurer à la fois l’intensité et la direction de la vitesse du plasma, on dispose deux radars sur des sites distants, et couvrant le même champ de vue. Le faisceau radar est orientable dans un angle azimutal de 53° avec une portée supérieure à 3500 km.

Au total 35 radars sont actuellement répartis en longitude dans les hémisphères Nord et Sud, ceinturant ainsi les zones aurorales et polaires. De nouveaux radars sont également installés depuis peu à moyennes latitudes. Ils forment le réseau SuperDARN (Dual Auroral Radar Network) développé en coopération internationale. Le radar de Kerguelen représente la contribution française à ce réseau.

La convection constitue la réponse primaire de la magnétosphère aux sollicitations du milieu interplanétaire, et aux divers mécanismes de couplage se produisant à l’interface entre le vent solaire et la magnétosphère. Leur étude est l’objectif principal du réseau SuperDARN. Par son caractère global, le réseau SuperDARN permet d’aborder de nombreux thèmes de recherche connexes, comme la conjugaison entre les hémisphères Nord et Sud, les oscillations de la magnétosphère, l’estimation de la densité électronique ionosphérique ou les transferts d’énergie depuis l’atmosphère ionisée vers l’atmosphère neutre. Le réseau SuperDARN contribue ainsi à une meilleure connaissance de la haute atmosphère, cette région de notre environnement où s’exercent des activités humaines de plus en plus nombreuses. Par sa couverture globale, et grâce à la mise à disposition des données en temps réel, il constitue un outil privilégié de la « météorologie de l’espace ».

Les radars haute fréquence permettent d’étudier les mouvements de l’ionosphère. Ils émettent des ondes radioélectriques, de fréquence ajustable entre 8 et 20 MHz, qui sont réfractées dans l’ionosphère. Une partie de l’énergie est rétrodiffusée par la structure irrégulière du plasma et revient vers le radar. L’onde rétrodiffusée subit par Effet Doppler un changement de fréquence proportionnel à la composante radiale de la vitesse du plasma. Afin de mesurer à la fois l’intensité et la direction de la vitesse du plasma, on dispose deux radars sur des sites distants, et couvrant le même champ de vue. Le faisceau radar est orientable dans un angle azimutal de 53° avec une portée supérieure à 3500 km.

Au total 35 radars sont actuellement répartis en longitude dans les hémisphères Nord et Sud, ceinturant ainsi les zones aurorales et polaires. De nouveaux radars sont également installés depuis peu à moyennes latitudes. Ils forment le réseau SuperDARN (Dual Auroral Radar Network) développé en coopération internationale. Le radar de Kerguelen représente la contribution française à ce réseau.

La convection constitue la réponse primaire de la magnétosphère aux sollicitations du milieu interplanétaire, et aux divers mécanismes de couplage se produisant à l’interface entre le vent solaire et la magnétosphère. Leur étude est l’objectif principal du réseau SuperDARN. Par son caractère global, le réseau SuperDARN permet d’aborder de nombreux thèmes de recherche connexes, comme la conjugaison entre les hémisphères Nord et Sud, les oscillations de la magnétosphère, l’estimation de la densité électronique ionosphérique ou les transferts d’énergie depuis l’atmosphère ionisée vers l’atmosphère neutre. Le réseau SuperDARN contribue ainsi à une meilleure connaissance de la haute atmosphère, cette région de notre environnement où s’exercent des activités humaines de plus en plus nombreuses. Par sa couverture globale, et grâce à la mise à disposition des données en temps réel, il constitue un outil privilégié de la « météorologie de l’espace ».