Étude de l’impact des évènements extrêmes sur les changements morpho-sédimentaires des littoraux sablo-graveleux de l’ouest de l’Islande
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Étude de l’impact des évènements extrêmes sur les changements morpho-sédimentaires des littoraux sablo-graveleux de l’ouest de l’Islande

Le projet EVEXTREMIS pour “événements extrêmes en Islande” est centré sur “l’Étude des impacts des événements extrêmes sur les changements morphosédimentaires des formes d’accumulation sablo-graveleuses de la côte ouest de l’Islande”. Il s’inscrit dans la continuité du projet EXTREMEVENT débuté en 2014 avec un financement du LabexMER (2014-2018) et de l’Institut Paul Emile Victor (2019-2022) (https://www-iuem.univ-brest.fr/pops/projects/extremevent). Ce projet est mené par des chercheurs collaborant depuis plusieurs années, issus de l’Université de Bretagne Occidentale (laboratoires LETG UMR 6554 CNRS, LGO UMR 6538 CNRS, et LOPS UMR 6523 CNRS-UBO/IFREMER/IRD), et de l’Université de Rimouski au Québec UQAR (Département de biologie, chimie et géographie). Ce projet bénéficie également de collaborations avec le Centre universitaire des Westfjords (Ísafjörður), et l’organisme public islandais (Vegagerdin – Icelandic Road and Coastal Administration) spécialisé dans les relevés météorologiques et marins.

Le projet EXTREMEVENT s’inscrit dans la problématique du réchauffement climatique qui aurait comme impacts supposés une augmentation de la fréquence et/ou de l’intensité des événements de tempête aux moyennes et hautes latitudes. Dans ce contexte, l’étude des processus morphodynamiques côtiers des formes d’accumulation sablo-graveleuses de la côte ouest de l’Islande est proposée. Elle est basée sur le suivi annuel sur quelques sites d’étude représentatifs, correspondant à des cordons, des flèches-barrières, des flèches, et des plages. La méthode d’analyse est basée sur l’étude croisée des changements morphologiques (tels que le recul des cordons, et/ou l’érosion des systèmes de dune/plage) et des conditions hydrodynamiques locales et/ou régionales (vagues et marées). Les comparaisons avec les dynamiques observées aux basses latitudes de la Bretagne sont réalisées grâce au Service National d’Observation SNO-DYNALIT financé par le CNRS-INSU. Ce travail scientifique est basé sur des mesures topo-morphologiques à partir d’images aériennes KAP et UAV, et de mesures de terrain DGPS ; il est également basé sur une analyse hydrodynamique à partir de mesures de vagues et de marées.