OBServatories for BRidging Indigenous and Scientific Knowledge about ENVironmental Changes in the Arctic: Adaptation and Vulnerabilities of the Environment and Siberian Societies II
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OBServatories for BRidging Indigenous and Scientific Knowledge about ENVironmental Changes in the Arctic: Adaptation and Vulnerabilities of the Environment and Siberian Societies II

BRISK OBS ENV II est le développement de BRISK OBS ENV (2018-2021). Situé en Sibérie orientale, six observatoires transdisciplinaires parmi les éleveurs de rennes, villageois et les citadins Evenk fonctionnant depuis 2013, et un observatoire à mettre en place avec les agriculteurs Yakoute constituent le projet. Le développement, l’installation, la production et l’analyse des données ont été/seront conçus et réalisés conjointement par les scientifiques (sociaux et naturels) et les autochtones.
Il évaluera les changements environnementaux locaux et les impacts socio-économiques dans le contexte actuel de la crise environnementale mondiale, de l’intérêt géopolitique pour les ressources de l’Arctique et de la pollution croissante en Arctique.
Basé sur la complémentarité des savoirs autochtones et scientifiques, et conformément aux recommandations des COP21, EU-PolarNet, IASSA et d’autres institutions de la recherche arctique, il vise à créer des synergies entre les savoirs autochtones et les sciences naturelles/sociales, entre les sciences et entre les autochtones, les scientifiques et les décideurs. Cette méthodologie innovante permet une coproduction des savoirs qui contribue à lever des verrous de connaissance sur les changements actuels de l’environnement arctique. Les méthodes d’anthropologique classique y étudieront les impacts socio-économiques sur les sociétés concernées et leurs stratégies d’adaptation.
Au travers d’indicateurs autochtones et scientifiques, il inclura une étude des changements dans la biodiversité (espèces animales et végétales, espèce-indicateur). Deuxièmement, il étudiera la pollution via les perceptions sensorielles humaines et la santé des rennes. Troisièmement, il complètera notre atlas des nuages pour documenter et étudier la couverture nuageuse et la pollution de l’air en Arctique. Quatrièmement, il étudiera les impacts sur les sociétés autochtones des changements environnementaux, de l’exploitation minière et de la crise de Covid-19. Il complètera et améliorera également notre monitoring à long terme du changement climatique local, au fil du temps, et avec des nouvelles approches d’observation (météo, cryosphère, feux de forêt), et de nouveaux axes de recherche sur les transformations du paysage (bassin fluvial, zone humide) et les évolutions du pergélisol.